
Je voulais être chercheur ou médecin. Après beaucoup d’hésitation, et parce qu’un de mes frères faisait médecine, j’ai suivi la voie de l’Ingénieur électronicien, et ai démarré une carrière dans l’industrie spatiale. Mais mon intérêt permanent pour l’humain, et ma curiosité ont dirigé ma vie personnelle vers des horizons, des pratiques, et des formations alternatives diverses comme l’astrologie, la méditation, la respiration consciente, le rebirth, la naturopathie,… Je suis un chercheur dans l’âme.
Labyrinthe-Kinésiologie La Réole,
La saga d’un chercheur de sens : de l’ingénierie à la kinésiologie
Tout a commencé en 1988, lorsque je suis rentré du Maroc, où j’avais effectué mon service militaire civil en tant qu’enseignant. À l’époque, j’étais rempli d’enthousiasme et d’idéaux, avec l’envie de construire une vie que je croyais déjà bien tracée. En rentrant en France, je me suis installé à Paris, je me suis marié et j’ai rapidement décroché un poste d’ingénieur. Je me souviens encore de l’excitation que j’ai ressentie au moment de signer mon contrat : je pensais que c’était le début d’une longue et heureuse aventure, à la fois professionnelle et personnelle.
En 1991, j’ai connu l’une des plus grandes joies de ma vie : la naissance de mon premier enfant. Rien ne pouvait me combler davantage que ce nouveau rôle de père, qui me faisait entrevoir l’avenir sous un jour nouveau. Malheureusement, ce bonheur a été de courte durée, car j’ai perdu mon deuxième enfant à la naissance. Ce drame a marqué un tournant majeur dans ma vie. Je me suis retrouvé déstabilisé, en proie à un tourbillon d’émotions et de questionnements. C’est à ce moment que j’ai découvert l’astrologie karmique auprès dun disciple d’Irène Andrieu, ce qui m’a ouvert les yeux sur l’existence d’autres approches du monde, de la santé et du bien-être. Cette rencontre a été le point de départ d’une réflexion sur la vie elle-même, m’incitant à envisager des alternatives en matière d’alimentation, d’accouchement, de parentalité, d'école. C'est à ce moment là que je fais connaissance avec la méditation.
Quelques années plus tard, en 1995, j’ai dû faire face à mon premier licenciement. À l’époque, j’ai ressenti cela comme un véritable choc, car j’étais convaincu d’être sur la bonne voie. Néanmoins, la chance m’a souri peu de temps après, lorsque j’ai été embauché dans l’aérospatial à Cannes. Ce nouveau poste m’a permis de m’installer dans le Sud de la France, où j’ai accueilli mon troisième enfant, né à la maison, en toute simplicité et dans l’intimité qui me tenait à cœur. Pendant cette période, j’ai commencé à expérimenter différentes approches alimentaires, comme le jeûne ou l’alimentation crue, et je me suis initié au co-counseling, ou co-conseil, une technique basée sur l’écoute mutuelle. Ces explorations étaient pour moi autant de moyens de creuser la question du bien-être global, de l’harmonie entre corps et esprit.
En 1999, j’ai pourtant subi un nouveau licenciement, et j’ai pris la décision radicale de rejoindre un éco-village à Agen. J’y ai découvert un mode de vie plus respectueux de la nature et davantage tourné vers l’autonomie. Sur place, je me suis reconverti en plombier spécialisé dans les énergies renouvelables, poursuivant ainsi mon engagement envers des valeurs plus écologiques. Cette période a été riche en apprentissages pratiques, mais aussi en introspections : vivre au cœur d’une communauté alternative m’a permis de réfléchir au sens profond de l’existence et de mon travail.
En 2006, tout s’est effondré : un burn-out m’a terrassé, j’ai dû déposer le bilan de mon entreprise, et je me suis retrouvé à divorcer dans la foulée. Jamais je n’aurais imaginé que tant d’événements douloureux puissent se produire simultanément. Malgré cette sombre période, une lueur d’espoir est apparue avec la découverte de la kinésiologie. J’ai d’abord été intrigué par la kinésiologie animale, puis j’ai décidé d’entamer une formation à Toulouse pour approfondir mes connaissances. À ce moment-là, ma vie était marquée par l’incertitude, mais aussi par un sentiment de détermination : je voulais comprendre le fonctionnement subtil du corps et de l’esprit, et j’étais prêt à bouleverser toutes mes certitudes pour y parvenir.
En 2009, après quelques petits boulots, j’ai créé une nouvelle société spécialisée dans les puits canadiens, un système écologique de climatisation naturelle. Les difficultés financières se sont hélas à nouveau manifestées, aboutissant en 2013 à un nouveau dépôt de bilan et à mon passage au RSA. Dans ce tumulte, je n’ai jamais cessé de me former en kinésiologie et ai accumuler plus de 1100 heures de formation : chaque stage, chaque atelier renforçait en moi la conviction que j’avais enfin trouvé ma véritable voie. Malgré les revers, je sentais que la kinésiologie me permettait de concilier mon envie profonde d’aider les autres et mon intérêt croissant pour l’équilibre corps-esprit.
Finalement, j’ai décidé de m’installer comme kinésiologue, tout en reprenant un poste d’enseignant pour garantir une certaine stabilité. C’est durant cette période que j’ai véritablement constaté l’impact positif de la kinésiologie, autant sur ma vie que sur celle des personnes que j’accompagnais. Aujourd’hui, je franchis un cap décisif : je quitte l’Éducation nationale pour me consacrer pleinement à mon activité de kinésiologue, et j’ai le bonheur d’ouvrir une deuxième consultation à Pessac, près de Bordeaux. Ce choix représente l’aboutissement de toutes mes remises en question, de tous mes échecs passés et de chaque renouveau que la vie m’a offert. À travers ce parcours semé d’obstacles et de découvertes, j’ai appris que nos expériences, même les plus difficiles, peuvent servir de tremplin vers notre véritable mission. Et à présent, je me réjouis de pouvoir partager cette leçon de résilience et d’écoute avec chacune et chacun qui croisera mon chemin.
Be Happy

